Wednesday, November 29, 2023

Au-Delà du Plâtre et des Béquilles : Évolution d'une Attirance. partie 3

La rééducation de l'entorse était sur le point de commencer, et avec une détermination renouvelée, je m'élance dans ce parcours incertain. C’est à ce moment là que mes béquilles devinrent mes compagnons fidèles, soutenant chacun de mes pas alors que je me frayais un chemin à travers la routine journalière.

Lors d’un message après ma partie 2 quelqu'un m'a demandé de me décrire, ce que je n’aime pas faire. Grande brunette de 5 pieds 10 pouces, dépassant de loin les normes conventionnelles pour la gymnastique. Je trouve que je combine bien puissance et grâce sur mes béquilles, chaque mouvement dégageant une impression de contrôle. Les béquilles, au lieu de me limiter, semblent être une extension naturelle. De beaux accessoires me rendent plus sexy que jamais.


Les premières semaines furent remplies d'exercices doux, visant à restaurer la mobilité de ma belle cheville blessée. Les séances de physiothérapie étaient intenses, mais je m'accrochais à l'idée que chaque exercice me rapprochait de la pleine récupération. Mes muscles travaillent dur, réapprenant à soutenir mon poids et à retrouver leur force d'antan.


Malgré le confort relatif de la botte et la mobilité qu'elle offrait, il était difficile d'ignorer le désir persistant d'un plâtre. Mon esprit était imprégné de fantasmes de plâtres décorés, témoignant de mon parcours de guérison. La réalité de la botte orthopédique ne faisait que renforcer cette aspiration inassouvie. Ce besoin sexuel d'immobilisation je crois.


Les séances de rééducation ne se limitaient pas seulement à la salle de physiothérapie. À la maison, avec ma mère qui est docteur, je m'engageais dans des exercices supplémentaires, déterminée à accélérer le processus de guérison. 


Les semaines se transformèrent en mois, et avec une persévérance inflexible, je progresse dans ma réhabilitation. Les exercices évoluèrent, devenant plus exigeants à mesure que ma cheville gagne en force. Les séances de physiothérapie se transformèrent en des moments de défi et de victoire, avec chaque petit progrès célébré comme une conquête personnelle.


Cependant…


Cependant personne, sauf mon journal, ne connaît le désir persistant d’avoir un plâtre. Les béquilles, bien qu'utiles, n'étaient pas le soutien complet que je fantasmais secrètement. Le plâtre représentait pour moi tellement plus qu’un simple fetish sexuelle.


Alors que je retrouvais progressivement ma mobilité, l'idée de retourner à la gymnastique me hantait. La tension dans l'air avant chaque saut, toutes les possibilités de blessure et de fracture. Mon retour à la gymnastique était maintenant plus qu'une aspiration lointaine ; c'était devenu une destination inévitable.


L'idée persistante du plâtre pouvait attendre, car le chemin vers la reprise de ma carrière en gymnastique s'ouvrait devant moi, j'étais prête à aider mon équipe avec une confiance renouvelée.


J'avais récupéré et je m’entraînais sans relâche pendant des mois, me poussant à de nouvelles limites, et ma performance aux barres asymétriques était cruciale. Mais pendant ma routine, le désastre a frappé.


Alors que je me lançais dans les airs pour ma descente, je savais que quelque chose n'allait pas du tout. Mon corps s'est tordu en plein vol, et j'ai atterri violemment, envoyant des ondes de douleur dans ma jambe gauche comme je ne l'avais jamais ressenti auparavant. 


Je me suis effondrée sur le tapis dans l'agonie, incapable de continuer. C'était un moment dévastateur pour ma carrière en gymnastique j’en étais certaine. Mon instinct immédiat était de me redresser, de surmonter la douleur et de poursuivre, mais dès que mes yeux se sont posés sur ma jambe, cette volonté s'est éteinte. 


La vision était poignante : ma jambe, autrefois agile et puissante, était maintenant tordue dans une position anormale, gonflée, marquée et brisée par la brutalité de l'impact. Chaque tentative de mouvement était accueillie par des vagues de douleur lancinante, confirmant l'évidence que se relever n'était tout simplement pas une option. 


C'était comme si la réalité de ma blessure avait figé le temps.


La compétition a été interrompue, et j'ai été rapidement prise en charge par l'équipe médicale de garde. Ma jambe brûlait de douleur, et je pouvais sentir les larmes de joie monter à mes yeux. La réalisation que je ne pouvais pas terminer la compétition, encore moins continuer l'entraînement pour un avenir prévisible si jamais, m'a frappée durement. La deuxième réalisation était que cette fois, c'était cassé.


Le personnel médical a évalué ma condition et Ils ont soigneusement immobilisé ma jambe, appliquant une attelle gonflable temporaire pour fournir un soutien et minimiser les blessures supplémentaires. Je me souviens de la sensation froide et rigide de l'attelle lorsqu'ils l'ont fixée en place, une sensation qui deviendra plus tard un souvenir étrangement réconfortant.


Selon mes heures d'expérience, en regardant diverses blessures aux jambes en ligne et sur des sites fétichistes, la déformation de ma jambe gauche suggérait que j'avais probablement fracturé mon tibia et le fibula.


De là, j'ai été transportée d'urgence à l'hôpital pour une évaluation plus détaillée. Les radiographies ont révélé l'étendue des dégâts, une triple fracture de la jambe qui nécessiterait un plâtre complet de la jambe pendant des mois et une rééducation très longue. Alors que je gisais sur le lit d'hôpital, je ne pouvais m'empêcher de ressentir un mélange de frustration, de déception, de peur et d'une incroyable excitation physique et sexuelle pour ce qui m'attendait.


SVP, ne me jugez pas pour l'excitation sexuelle que je ressentais ; au fond de moi, je savais que finalement, j'allais avoir ce plâtre que j'avais secrètement désiré. Nous réagissons tous de façon différente.


J'ai été emmenée dans une salle de radiographie. Un radiologiste positionne l'objectif sur ma jambe gauche et m'a demandé de rester aussi immobile que possible.  Repositionnée à trois occasions, la douleur était très intense. 


J'étais de retour dans la salle lorsque le docteur est revenu et a placé quatre radiographies sur un écran lumineux fixé au mur.


“Fracture, du tibia et du fibula, je vais devoir réduire correctement la fracture du tibia mais ca ne devrais pas etre trop compliquer”

Le docteur a doucement saisi mon pied gauche dans ses mains alors que l'infirmière établissait une prise ferme sur mon genou. Il a commencé à appliquer une pression constante sur mon pied le tordant suivis du sons de mes os cassés se remettant en place.


Le spécialiste orthopédique expliquait la procédure alors qu'ils s'apprêtaient à envelopper ma jambe au complet dans un un beau plâtre. Au début, une couche douce de coton autour de ma jambe pour protéger ma peau, suivie du plâtre. Il a été trempé dans de l'eau chaude et moulé avec une précision, durcissant lentement en un enveloppement solide. La chaleur du matériau contre ma peau procurait une étrange sensation de réconfort. 


Une fois le plâtre terminé, ils ont coupé les extras, laissant seulement mes orteils exposés. 

Je regarde avec émerveillement mon plâtre noir, qui englobe complètement ma jambe, depuis le pied jusqu'au sommet de ma cuisse. Courbé au niveau du genou ce qui va m’empêcher de poser le plâtre au sol.


Partie 4 a venir

K


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